Plainte contre l'employeur Louis Tardif, PDG de Performance L.T. Inc. en vertu de l'article No : 32

 

 

Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
Citation de Tahar Ben Jelloun

 

18 septembre 2024

ANNEXE - PLAINTE EN VERTU DE LA LATMP ART. 32

 

Dossier CSST de Jean Godbout No 106451255 - Événement 11 septembre 1993 et aggravation du 28 février 1995.

 

Je déclare avoir été illégalement l'objet de représailles et de mesures discriminatoires qui violent mon droit fondamental prévu à l'article No 1 de la Charte des Droits de la personne du Québec. Ces représailles m'ont frauduleusement rendu invalide à vie me causant un sévère Syndrome de la Queue de Cheval (SQC), une fibrose péridurale, un arachnoïdite et un cancer de la vessie et de la prostate organes qui ont été amputées.

Le 11 septembre 1993, en soulevant un étau de 47 livres, mes deux disques intervertébraux en L4-L5 & L5-S1 se sont rupturées par de nombreuses fissures annulaires causant une sciatalgie bilatérale dès le premier jour de l'accident, mais aucun dommage neurologique à la vessie, à l'Intestin et aux organes génitaux pour les six premier mois de prise en charge par mon médecin traitant, le Dr. Réjean Vanier de la Polyclinique Médicale Concorde à Laval jusqu'au retour au travail le 14 mars 1994 suite à l'opinion du Dr. Louis E. Roy neurologue et membre du Bureau d'évaluation médical qui a nié la double hernie discale. Toutefois son opinion erroné a été renversé et infirmé en totalité par le Bureau de Révision (BR) de la CSST Laval en avril 1995 portant le numéro : BR 61622017 qui a reconnu que mon médecin traitant avait vu juste en diagnostiquant une double hernie discale puisque ces deux hernies ont été opérées en neurochirurgie par le Dr. Robert Lefrançois le 30 janvier 1995 alors qu'il a effectué une discoïdectomie des deux niveaux impliqués. On le sais tous, la discoïdectomie est le traitement médical pour un Syndrome de la queue de cheval.

Privé de mes Droits par l'opinion du membre du BÉM qui lie légalement la CSST à sa conclusion et comme je n'avais plus de remplacement du revenu, j'ai été forcé de reprendre mon travail chez mon employeur Performance L.T. Inc.

Les représailles et mesures discriminatoires :

Le président directeur général et actionnaire principal de sa compagnie, Louis Tardif, savait fort bien qu'en vertu de la loi LATMP ou la LSST qu'il ne pouvait me congédié pendant deux années suivant cette lésion professionnelle du 11 septembre 1993 et que je l'ai obligé en invoquant la loi de me redonner mon travail de machiniste (sinon je faisais faillite, je perdais mon auto sur la finance, je perdais aussi mon logement et je me devenais un sans-abri etc... )  il était très en colère d'être imputé de cet accident qui faisait augmenté ses cotisations pour tous les travailleurs de son atelier d'usinage en aéronautique (environ 47 employés à cette époque) il a choisit comme mesures de représailles et discriminatoires de me faire travailler avec de lourds objets, espérant que je quitte sa compagnie de mon propre gré.

J'inclus dans mon annexe l'interrogatoire sous serment effectué au Tribunal du CMQ. Devant le Tribunal du Comité de discipline du Collège des médecins du Québec, là ou j'avais porté plainte contre le médecin de la CSST Dr. Paul Mailhot orthopédiste et le médecin du BÉM le Dr. Louis E. Roy neurologue pour leur conclusion erronées et infirmées, le vice-président exécutif M. Serge Morin invité à témoigner par subpoena ainsi que M. Rosaire Lacroix, mon supérieur immédiat, il a été clairement dit sous serment que pendant ces deux mois + de travail (du 14 mars 1994 au premier juin 1994) que j'ai été forcé par la décision de M. Louis Tardif de travailler avec des poids allant de 75 à 125 livres, puisqu'il voulait que je quitte mon emploie définitivement.  Il y a là une violation évidente de la loi qui dit qu'un travailleur en santé  ne doit pas manipuler ou soulever des poids de plus de 25 kilos (ou 55 livres) alors que la preuve démontre clairement que j'avais une double rupture discale nécessitant une chirurgie d'urgence.  Personnellement, pour l'avoir vécu et enduré, le traumatisme que j'ai subi est l'égal d'une crime de torture, même si légalement il s'agit de traitements cruels et inhumains inusités contraire à la Charte des droits de la personne, le résultat étant le même, cette violation de la loi m'a causé un dommage irréversible à la moelle épinière causant le syndrome de la queue de cheval et les dommages neurologiques associés à la vessie, aux organes génitaux et à l'intestin, trouble neurologiques graves aux organes vitaux. Qui dit vital dit nécessaire à la vie, donc ses représailles et ses mesures discriminatoires ont portés une atteinte grave à ma vie, à ma santé, à ma sécurité et à mon intégrité physique.

Lorsqu'un employeur viole la loi (LATMP et LSST) c'est le mandat de la CSST-CNESST d'émettre un constat d'infraction à cet employeur, M. Louis Tardif, d'ou la présente plainte en vertu le la LATMP Art.32 et LSST Art.227.

De plus encore, M. Serge Morin venait fréquemment à ma rencontre et me demandait : ''es-tu correct'' je lui répondais que non, mais que j'avais besoin d'un salaire pour survivre et ne pas faire faillite ... donc il savait que je n'allais pas bien et il l'a fait quand même, facteur aggravant qui constitue aussi un crime de grossière négligence criminelle (mais ça, ça regarde la cour criminelle). Et ce sans compter qu'il affirme aussi que je n'avais pas accès à un palan pour soulever les poids supérieurs à ce que prévoit la loi qui origine de la norme Internationale ISO 11228-1. Document inclus.

''63. En effet, en mars 1994, quand il reprend ses fonctions, c'est son employeur «Performance LT inc.» qui omet de limiter la pesanteur des charges qu'il doit soulever, limite pourtant prescrite par les docteurs Marcel MORAND, physiatre, et Nicholas NEWMAN, chirurgien-orthopédiste''.
l'Honorable juge Hélène POULIN j.c.s.    Cause no : 500-05-026039-964 - 28 juin 2002


Quelques jours avant que je sois forcé de reprendre mon travail le 14 mars 1994, le 17 février 1994 le Dr. Marcel Morand physiatre écrivait dans son rapport que je n'avais pas de déficits neurologique à la vessie, à l'intestin ou aux organes génitaux. (Document joint). 

Puis dès ma première semaine de travail à manipuler et soulever des poids de 75 à 125 livres, je suis devenu incontinent urinaire puis fécal par la suite, je fus référé rapidement en neurochirurgie et pris en charge par le Dr. Robert Lefrançois attaché à l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal qui m'a finalement opéré d'une discoïdectomie  le 30 janvier 1995 suite à des examens de laboratoire, résonnance magnétique, myélographie, discographie, EMG etc...

Le constat est clair, durant les premier six mois suite à l'accident initial, les problèmes neurologiques n'existaient pas encore à la vessie, à l'intestin et aux organes génitaux, ainsi qu'une paraparesthésie au jambes et suite aux représailles de l'employeur et ses mesures discriminatoires de me faire travailler avec des poids excédant la limite légale de plus du double de la limite légale, est apparue le Syndrome de la queue de cheval dont la gravité n'est plus à prouver, l'invalidité permanente à vie est le résultat de cette négligence ce qui est déjà reconnu par la CSST-CNESST.

Donc, sans ces représailles illicites de M. Louis Tardif, j'aurais pu être sauvé d'une invalidité permanente si on m'avait opéré plutôt que de me forcer à reprendre mon travail, tout ça grâce à la falsification de mon diagnostique médical par le fonctionnaire responsable de mon dossier à l'époque Robert Boulerice qui a fait ''disparaître'' la mention de double hernie discale, la portion grave du diagnostique qui était déjà accepté lors de la toute première décision administrative de la CSST Laval ce qui a eu comme effet de demander au BÉM si j'avais une entorse lombaire ou une entorse lombaire .... bien sûr qu'il a répondu une entorse lombaire, les dés étaient pipés d'avance par la falsification de mon diagnostique médical. Quelle arnaque de ce bandit de la CSST Laval qui le grand responsable de ce crime.


 



Jean GODBOUT
18 septembre 2024.

https://jeangodbout.ca/csst/Manuelle-Oudar.html



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IMPORTANT
J'ai aussi inclus le témoignage de M. Serge Morin, vive président exécutif, et de mon supérieur immédiat
M. Rosaire Lacroix, tous deux sous serment, au Collège des médecins du Québec.

Tribunal du Comité de discipline du Collège des médecins du Québec

INTERROGATOIRE SOUS SERMENT

4 juin 1996
Cause # 24-96-00384

L'an mil neuf cent quatre-vingt-seize (1996), ce quatrième (4e) jour du mois de juin, a comparu comme témoin en cette cause:

SERGE MORIN, (l'employeur) Province de Québec,

LEQUEL, après avoir donné une affirmation solennelle, dépose et dit ce qui suit:

LE PRÉSIDENT: (Me Guy Lafrance, nommé par le gouvernement)

Allez-y, Monsieur Godbout.

INTERROGÉ PAR M. JEAN GODBOUT, pour la partie plaignante:

Q - Monsieur Morin, suite à mon accident du onze (11) septembre mil neuf cent quatre-vingt-treize (1993), pouvez-vous décrire ma façon de marcher depuis l'accident jusqu'à mon retour au travail, le quatorze (14) mars mil neuf cent quatre-vingt-quatorze (1994)?

R - Sa façon de marcher, ça m'a paru pénible. Il marchait souvent penché par en avant, c'était vraiment...

Q - Est-ce qu'il y avait de la boiterie?

R - Oui.


Q - Suite à mon retour au travail, le quatorze (14) mars, est-ce que je travaillais, j'avais l'air confortable à travailler, est-ce que tout allait bien?

PAR LE PRÉSIDENT: - (intervenant)

Q - Qu'est-ce que vous avez constaté, vous, après le quatorze (14) mars dans son attitude au travail, dans sa démarche?

R - J'ai constaté qu'il avait des difficultés à travailler.

PAR M. JEAN GODBOUT: - (cont. l'int.) -

Q - Est-ce que vous m'avez déjà vu la larme à l'oeil, tellement j'avais de la douleur?

R - Oui.


Q - Est-ce que je vous ai mentionné à quelques reprises qu'en période de repos, au "break" de dix minutes, que si j'avais le malheur de m'asseoir, je bloquais et je n'étais plus capable de me relever?

R - On a discuté de ça, oui, je me rappelle, effectivement.


PAR LE PRÉSIDENT: - (intervenant) -

Q - Il vous a dit ça de quelle façon?

R - J'essaie de me rappeler vraiment le détail des paroles.

Q - C'est parce que là, Monsieur Godbout vous donne un peu je dirais même les réponses. Habituellement, dans les questions que l'on doit poser, on ne doit pas être aussi subjectif que ça. Il appartient au témoin de nous décrire la situation et non pas de lui décrire de façon à ce qu'il nous dise oui. J'aimerais que vous soyez en mesure, vous, de nous décrire ce que vous vous rappelez, ce que vous visualisez?

R - D'accord. Moi, j'ai vu Monsieur Godbout, lorsqu'il est revenu au travail, qu'il se trouvait dans une position difficile physiquement pour effectuer le travail qu'on lui demandait. Il était souvent courbé, il boitait. Une chose qu'il faisait souvent, il s'adossait sur la table de travail, il s'allongeait" comme ça, là. Ça, j'ai remarqué ça aussi.
A l'occasion, j'allais le voir et je lui disais es-tu correct? Il dit ça pourrait être mieux, mais qu'est-ce que tu veux, il faut que je gagne ma vie. C'est une réponse que j'ai eue souvent. J'ai constaté ça.

LE PRÉSIDENT:

Ça va. D'autres questions?

PAR M. JEAN GODBOUT: - (cont. l'int.) -

oui.

Q - Est-ce que je vous avais demandé de peser les pièces que j'ai eu à effectuer?

R - Oui. J'ai fait, justement sur certains items sur lesquels Jean Godbout a travaillé, j'ai pris les poids de deux "fixtures" entre autres, plus une "fixture" pour souder... La "fixture" pour souder, ça totalise, une fois assemblée évidemment, trois cent soixante-neuf (369) livres, et puis les deux "fixtures" qui servent à fabriquer certaines pièces, il y en a une qui pèse soixante-quinze (75) livres, l'autre cent vingt-cinq (125), (57 kilos). Ce sont des choses qui m'ont été demandées sur le subpoena. Alors, j'ai pris ça. J'ai vérifié, moi, j'ai fait sortir les cartes de temps, pour référer vraiment à des choses qu'il avait vraiment fabriquées, puis j'ai fait peser ça.


PAR LE PRÉSIDENT: - (intervenant) -

Q - C'est quoi, ces morceaux-là?

R - Ce sont des "fixtures" pour tenir les pièces que l'on doit fabriquer, on appelle ça en jargon du "tooling".

PAR Dr YVES DAGENAIS:

Q - Ce sont des choses qu'il doit manipuler chaque fois qu'il fait une pièce ou quoi?

R - Non, lui, il était dans le département, il fabriquait une "fixture". Autrement dit, il va fabriquer disons le support qui tient le micro qui est là.

Q - oui?

R - Bien, il faut le fabriquer et ce sont des choses qu'on appelle des valves, des barres en "stainless"; ça fait que ce sont des grosses plinthes (sic; "plates") en acier. C'est une base à peu près comme ça, ça d'épais, montée sur le côté. C'est assez ...

PAR LE PRÉSIDENT:

Donc, lui, ce qu'il avait à déplacer ce sont les morceaux d'acier qui, eux, pesaient soixante (60), soixante-quinze (75) livres?

M. JEAN GODBOUT:

Oui cent vingt-cinq (125) livres.

LE PRÉSIDENT:

Attendez.

LE TÉMOIN:

R - C'est ça, exactement.

PAR LE PRÉSIDENT:

Q - Et la "fixture", une fois assemblée, pouvait peser jusqu'à trois cent soixante-neuf (369)?

R - oui, il y a certaines 'fixtures", oui. Une entre autres la "fixture" de soudure. Je dis bien assemblée. Il n'a peut-être pas lever carrément la "fixture" au complet. Il y a certaines composantes qui peuvent aller à cinquante (50), soixante-quinze (75) livres qu'il a dû déplacer, effectivement.

Q - Très bien. Ça, il le faisait?

R - Oui.

PAR M. JEAN GODBOUT: - (cont. l'int.) -

Q - Une dernière question. J'aimerais savoir à l'époque, en mil neuf cent quatre-vingt-quatorze (1994), si j'avais un "chain block" à ma disposition pour lever ces pièces là?

R - Non.


LE PRÉSIDENT:

Ça va?

M. JEAN GODBOUT:

Avec Monsieur Morin, ça va.

LE PRÉSIDENT:

Maître Frère, avez-vous des questions à poser?

Me PHILIPPE FRERE:

Non, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT:

Questions? Questions? Merci, Monsieur Morin. On peut libérer le témoin?

Vous êtes libre de nous quitter ou de demeurer avec nous, c'est votre choix.

LE TÉMOIN:

Je vais attendre, on est tous ensemble.

LE PRÉSIDENT:

Vous pouvez rester dans la salle, si vous voulez aussi. Sentez-vous bien à l'aise.

Prochain témoin.

M. JEAN GODBOUT:

Rosaire Lacroix.

ET LE TÉMOIN NE DIT RIEN DE PLUS

_____________________________________

Je soussignée THÉRESE DE LAMARCHE, sténographe officielle, dûment assermentée comme telle, certifie sous mon serment d'office que la déposition qui précède est la transcription fidèle et exacte de mes notes, recueillies au moyen de la sténotypie, et ce conformément à la loi.

ET J'AI SIGNÉ:



L'an mil neuf cent quatre-vingt-seize (1996) quatrième (4e) jour du mois de juin, a comparu comme témoin en cette cause:

ROSAIRE LACROIX, Laval, Province de Québec;

LEQUEL, après avoir donné une affirmation solennelle, dépose et dit ce qui suit:

INTERROGÉ PAR M. JEAN GODBOUT, pour la partie plaignante:

Q - Monsieur Lacroix, vous étiez mon supérieur immédiat?

R - Oui.

Q - Là, je parle au quatorze (14) mars mil neuf cent quatre-vingt-quatorze (1994), lorsque je suis retourné au travail, étiez-vous constamment à mes côtés, à la journée longue?

R - Oui.

Q - Suite à mon retour, à partir du quatorze (14) mars jusqu'au trois (3) juin, est-ce que vous avez remarqué... (int.)

PAR LE PRÉSIDENT: - (intervenant) -

Q - Décrivez-nous l'état de Monsieur Godbout, à son retour au travail, le quatorze (14) mars mil neuf cent quatre-vingt-quatorze (1994)?

R - Son état était assez sérieux.

Q - Dites-nous ce que vous voyiez?

R - Disons pour se changer de place, il se tenait après les tables, parce qu'il ne pouvait pas, il avait trop mal dans le dos, il ne pouvait pas se tenir debout quasiment. Moi, je disais à Monsieur Godbout, c'est pas des farces. Bien il dit qu'est-ce que tu veux, ils m'ont retourné au travail.

Q - C'était pénible pour Monsieur Godbout. C'était pénible, parce que vous dites, vous le voyiez se tenir après les tables. Ensuite, il faisait quoi à part ça?

R - Bien il travaillait, le travail que je lui donnais à faire.

Q - Est-ce que vous lui donniez le même travail que vous lui donniez avant son accident?

R - Oui, c'était toujours...

Q - Toujours le même travail à faire?

R - Oui.

Q - Est-ce qu'il le faisait, ce travail-là?

R - Oui, il le faisait du mieux qu'il pouvait.

Q - Du mieux qu'il pouvait?

R - Oui.


Q - Vous dites là qu'il marchait, qu'il se tenait après les tables, il était penché, je présume qu'il a des pièces à lever pour faire ce travail-là?

R - Oui, il y avait certaines pièces qu-'il fallait qu'il lève.

Q - Est-ce qu'il réussissait à faire ce travail-là?

R - Oui, bien moi, de temps en temps, j'allais l'aider.

Q - Pourriez-vous nous décrire sa démarche, à l'époque, en mil neuf cent quatre-vingt-quatorze (1994)?

R - Sa démarche, qu'est-ce que vous voulez dire?

Q - Quand il marchait, comment il se déplaçait d'une place à l'autre? J'imagine qu'il ne se tenait pas après les tables toute la journée, là?

R - Non, on voyait qu'il avait de la misère à marcher, il faisait son possible.

PAR M. JEAN GODBOUT: - (cont. lfint.) -

Q - Est-ce que je semblais avoir une colonne vertébrale de... (int.)

R - Non.

Q - Est-ce qu'il y avait des signes de boiterie?

R - Oui. Bien on en discutait, on disait arrête un peu là, repose-toi un peu.


Q - Est-ce que, selon vous, j'avais d'affaire à être sur ces lieux de travail à effectuer le genre de travail que je faisais?

LE PRÉSIDENT: - (intervenant) -

Je pense que ce n'est pas à ce témoin-là... lui, il va nous décrire l'état que vous aviez à l'époque.

M. JEAN GODBOUT:

Parfait.

LE PRÉSIDENT:

Questions?

Me PHILIPPE PRERE:

Pas de questions, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT:

Questions? Questions? Merci, Monsieur Lacroix.

Prochain témoin.

M. JEAN GODBOUT:

Pierre Bouchard.

ET LE TÉMOIN NE DIT RIEN DE PLUS

_____________________________________

Je soussignée THÉRESE DE LAMARCHE, sténographe officielle, dûment assermentée comme telle, certifie sous mon serment d'office que la déposition qui précède est la transcription fidèle et exacte de mes notes, recueillies au moyen de la sténotypie, et ce conformément à la loi.

ET J'AI SIGNÉ:



_____________________________________________



L'an mil neuf cent quatre-vingt-seize (1996), ce quatrième (4e) jour du mois de juin, a comparu comme témoin en cette cause:

LOUIS E. ROY,

LEQUEL, après avoir donné une affirmation solennelle, dépose et dit ce qui suit:

Q - Docteur Roy, le sept (7) mai mil neuf cent quatre-vingt- seize (1996), dans cette salle, vous avez affirmé sous serment que vous n'aviez pas fait enlever ma chemise, ni mes pantalons, mais par contre que vous m'aviez fait enlever mes bas et mes souliers lors de l'examen.
Est-ce que vous reconfirmez aujourd'hui les mêmes...

R - Certainement.


INTERROGÉ PAR M. JEAN GODBOUT, pour la partie plaignante:

Q - Certainement. Merci beaucoup.

LE PRÉSIDENT:

C'est la seule question que vous aviez à poser.

M. JEAN GODBOUT:

C'est la seule question que j'ai à poser au Docteur Roy.

LE PRÉSIDENT:

Maître Frère?

Me PHILIPPE PRERE:

Pas de questions.

LE PRÉSIDENT:

Ça va? Merci.

ET LE TÉMOIN NE DIT RIEN DE PLUS

--------------------

Je, soussignée THÉRESE DE LAMARCHE, sténographe officielle, dûment assermentée comme telle, certifie sous mon serment d'office que la déposition qui précède est la transcription fidèle et exacte de mes notes, recueillies au moyen de la sténotypie, et ce conformément à la loi.

ET J'AI SIGNÉ: steno cmq


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Le Dr. Louis E. Roy affirme dans son expertise que je n'avais pas de déficit sensitif aux membres inférieurs.

Le ''HIC'' c'est que l'examen du déficit sensitif se fait en passant une aiguille sur la peau !
Et comme il avoue qu'il ne m'a pas fait enlever mon pantalon ni ma chemise, il n'a pas fait l'examen et il mentait et trichait encore !

 


Voilà un dessin fidèle de ma colone vertébrale alors que je soulevais des poids de 75 à 125 livres, du 14 mars 1994 au premier juin 1994
J'avais une double rupture discale avec compression de la racine sacré avec une sciatalgie bilatérale.

Documents en référence :

M. Louis Tardif, PDG de sa compagnie Performance L.T. Inc.

La norme ISO Internationale 11228-1 concernant la charge maximale pour un travailleur dans les meilleures conditions.

Le Dr. Marcel Morand physiatre qui rapporte que je n'ai pas de déficits neurologique (à part la Lombo Sciatalgie Bilatérale et j'étais en blocage rachidien)
le 17 février 1994, donc quelques jours avant le retour forcé au travail du 14 mars 1994

La CSST demande au médecin du Bureau d'Évaluation Médical (BÉM) le Dr. Louis E. Roy neurologue
à savoir si j'ai une entorse lombaire ou une entorse lombaire avec discarthrose personnelle.

La sciatalgie bilatérale est selon cette firme d'avocats spécialisée en poursuite d'erreur médicales une
URGENCE chirurgicale alors que je soulevais des poids de 75 à 125 livres pendant plus de deux mois. Ayoye !

Mon médecin traitant le Dr Réjean Vanier affirme dans cette lettre de mise en garde de deux pages
que son premier diagnostique faisait état d'une sciatalgie bilatérale. Page 1 & page 2
Sciatalgie qui fut aussi ''oublié ainsi que la double hernie'' par Robert Boulerice responsable de mon dossier à la CSST Laval.



La police de Laval est totalement aveugle et corrompue.
Le comédien Columbo aurait fait mieux que le lieutenant-détective David Tardif (matricule 855) et se son chef Pierre Brochet.

La police de Montréal est tout aussi corompue. Elle ne reconnaît pas la Charte des Droits ni le droit à l'inviolabilité de la personne à l'intégrité.

Le neurochirurgien Dr Robert Lefrançois confirme les deux ruptures discales et la sciatalgie bilatérale : page 1 & page 2.

Le protocole opératoire du Dr Robert Lefrançois neurochirurgien : Page 1 & page 2.

Définition légale des traitements cruels et inhumains :
''aucun but spécifique, degré élevé de la souffrance ou de la douleur infligée''
Source : https://www.icrc.org/fr/doc/resources/documents/misc/69vhm2.htm


Dans la guerre sans merci que se livrent la vérité et le mensonge, le mensonge gagne la première bataille et la vérité la dernière !


 



Je l'admets, je plaide coupable, je dénonce un crime et je suis traité comme un criminel par le bandit en chef du DPCP
le DANGEREUX complice criminel des fraudes de la CSST-CNESST, le bandit Maître Patrick Michel, directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec.
En effet, ce complice criminel adore que la CSST-CNESST détruise des vies en falsifiant des diagnostiques médicaux ! ATTENTION !


Lui il est DANGEREUX, il adore torturer et détruire des vies par la fraude et la falsification de diagnostiques d'un fonctionnaire.
Il ne reconnait ni la Charte des droits de la personne, ni le code criminel qui prévoit, à son article 265,
une infrac
tion pour voies de fait à l'égard de toute personne qui porte atteinte à l'intégrité d'une autre personne sans son consentement.
Toute personne est inviolable et a droit à son intégrité.

Ayoye, tu m'fais mal
À mon coeur d'animal
Tu m'provoques des douleurs
Tu m'fais mal au coeur
(Gerry Boulet)

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